UNILAC/Mahagi : Prof. Jean-Paul Yawidi aborde , les Congolais 64 ans après l’indépendance et la Problématique du TENASOSP

Ce vendredi 5 juillet 2024, l’Université du Lac Albert de Mahagi a accueilli une conférence animée par le Professeur Ordinaire Jean-Paul Yawidi. Cette conférence, tenue sous le thème «Les Congolais 64 ans après l’indépendance : La problématique de TENASOSP » , a rassemblé un public nombreux et attentif. La journée a été inaugurée par le Recteur de l’UNILAC/MAHAGI. Le Professeur Godefroy Upartho a rappelé le contexte de l’indépendance congolaise. Il a souligné l’importance de cette réflexion 64 ans après cet événement crucial.

Le Professeur Jean-Paul Yawidi a pris la parole pour aborder le sujet de la mentalité des Congolais, qu’il a décrite comme étant « mentalement malade.» Il a exhorté chaque Congolais à revenir à une conscience adulte et responsable pour le développement du pays.

Nous fêtons 64 ans de notre indépendance. Il est crucial de faire un état des lieux et de réfléchir sur nos actions en tant qu’hommes indépendants. Malheureusement, nous travaillons contre notre pays. Il faut que nous quittions ce comportement et que nous nous engagions dans le développement de notre pays. L’égoïsme qui caractérise l’adulte congolais est pathologique, il souffre de l’hypotrophie emplufiante par dépendance. Le Congolais prend le service de détruire son propre pays. Nous perdons notre pays par notre immaturité psychologique.

Concernant le TENASOSP, un test d’orientation scolaire en République Démocratique du Congo, le spécialiste en psychologie de profondeur a dénoncé ce qu’il considère comme une escroquerie. Il a critiqué le fait que ce test soit transformé en examen, créant ainsi des échecs injustifiés.

En matière de TENASOSP, je pense que c’est une escroquerie. Il s’agit d’un test d’orientation et non d’un examen. Les éducateurs devraient orienter les enfants vers des filières qui correspondent à leur spontanéité, aptitude et talent. Malheureusement, on les fait passer un examen, avec des échecs, alors que dans un test, on ne peut ni échouer ni réussir. Il faut que chacun se retrouve dans le domaine qui lui convient.

Le Recteur Godefroy Upartho, visiblement satisfait, a noté que l’Université du Lac Albert de Mahagi est l’une des meilleures institutions formant les futurs cadres du pays. Il a profité de l’occasion pour inviter les parents et leurs enfants à tirer parti des opportunités offertes par cette Alma mater.

L’événement a rassemblé un public nombreux, qui est reparti très satisfait par la profondeur et la vérité des propos exposés.


David Unencan

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